SENEM DIYICI

L’art de Senem Diyici résulte-t-il d’une infusion des traditions musicales et poétiques turques dans la culture occidentale ou ne serait-ce pas plutôt l’inverse qui le définirait le mieux ? Une fois installée en France au début des années 1980, elle n’a cessé de tisser des liens entre ces deux mondes, entre modernité et tradition, chantant parfois comme une interprète de style baroque sur ce que la critique avait baptisé « jazz fusion » et soutenant ses improvisions vocales par sa maîtrise d’instruments qu’elle semblait faire jaillir d’une malle de magicienne, calimba, grelots, bol tibétain, gimbardes, gatam et ses nombreux tambours « bendir » confectionnés par elle-même, mais avec toujours un même horizon: l’émotion avant la virtuosité, le battement du coeur avant tout.

La dizaine d’albums et les centaines de concerts qui jalonnent son parcours ont autant recueilli les éloges de la presse que l’enthousiasme du public. Son nouvel album, Nara, imaginé, composé et enregistré en Turquie durant la pandémie, vient refermer la parenthèse de silence tout relatif qui a suivi l’album Dila Dila. Avec de nouveaux musiciens autour d’elle, Senem Diyici nous donne à entendre des chansons et une musique qu’il serait naturel de labelliser « du monde » mais qui est essentiellement la sienne, celle qui chante en elle depuis son enfance à Istanbul et qui diffuse au fil de sa voix, haute et claire, mélodies et paroles originales comme autant d’ondes bénéfiques.

Nara Quintet

Pour interpréter en concert les chansons de son nouvel album, Senem Diyici a rassemblé autour d’elle un quintet international et modulable selon que tel ou tel instrument pourrait être remplacé par tel autre: trompette, trombone, violon, pouvant notamment alterner dans la formation, selon la couleur souhaitée. Dès la conception de l’album, courant 2021, Senem Diyici a travaillé avec Ersin Ersavaş, à qui elle a confié les arrangements des 11 titres de Nara. Sur l’album, il joue du oud électrique, de la basse sans frette et toutes les parties de claviers. Il est rejoint sur certains titres par Bilgin Canaz (flûte ney), Gürkan Özkan, (tablas) et Cam Ömer Uygan (trompette). Le line up du groupe accompagnant Senem Diyici sur scène sera donc évolutif. Serdar Pazarcıoğlu (violon) a ainsi eu l’occasion d’intégrer le quintet. Yiğit Boyunağa ou Rob Clearfield (claviers), le trompettiste Hermon Mehari, le batteur Adrien Leconte, le bassiste Marius Gerin sont d’ores et déjà parmi les musiciens pouvant rejoindre le Nara Quintet de Senem Diyici ou toute formation qu’elle constituera pour l’accompagner dans l’interprétation live de son nouveau répertoire.

« Ce nouvel album, le premier d’une vie nouvelle, le voici donc: Nara. Tout vient de mon imaginaire. Mais je ne cherche pas à m’évader loin du réel. Je veux rester éveillée. J’interroge. Je suis naturellement troubadour, « storyteller », une personne qui place dans les mots et la musique ce qu’elle ressent devoir dire. C’est d’ailleurs ce que signifie mon nom, Diyici. Et c’est mon véritable nom. Mon approche dans l’écriture est comparable à celle des fables. Et ma poésie est un kaléidoscope d’images. Mon enfance, mes joies, mes souffrances, la vie et son mystère, voilà la chair de ces chansons. »
Senem Diyici au sujet de l’album Nara

PROCHAINS CONCERTS

    LES PROJETS

    LA PRESSE EN PARLE !

     » Le plus grand bonheur de Senem Diyici, un peu conteuse, un peu chamane, et qui voit sa voix comme une guérisseuse, c’est toujours d’être la passeuse de sa musique et de son monde intérieur. » RFI

     » La trompette sur la chanson-titre Nara est la seule réminiscence cuivrée de son ancien univers de jazz en fusion. Celui-ci s’est mué en une inclassable rêverie orientale. La chanteuse-chamane achève de brouiller les pistes, oscillant entre suave contemplation et plainte évanescente pour évoquer le bruit de l’eau, la femme révoltée ou le retour à la nature.  » TELERAMA

    « Son album est le fruit défendu des confinements. Se retrouver soi-même, un cri pour toutes les femmes blessées, révoltées, c’est l’essence de sa création, dit-elle. La musique guérit de bien des maux et la voix de Senem Diyici est porteuse de bienfaits à découvrir. » L’INDÉPENDANT 

    « Les chansons de Nara (signifiant un feu ou un cri) parlent de la réalisation de soi féminine et de nos interactions avec le monde naturel. /…/ La chanson-titre commence magnifiquement, avec un arrangement de cordes luxuriant d’Ersin Ersavaş et les timbres variés de la guitare, du oud et de la trompette. Le style est moins ouvertement jazz que les albums précédents/…/ Néanmoins, les premières impressions sont d’une fusion chaleureuse et sophistiquée des styles turc et «occidental ». SONGLINES 

     » Senem Diyici, citoyenne du monde qui se nourrit des chants folkloriques des différentes régions d’Anatolie, nous transmet la richesse de la tradition dans ses compositions. Elle comble l’écart des 10 dernières années grâce à la qualité musicale, la hauteur spirituelle et la « distillation mentale » de cet album. Une poétesse dans ses chansons, une virtuose avec ses instruments.  » Murat Beşer, BirGün Gazetesi, août 2022

     » Senem Diyici a suivi le parcours de l’apprentissage du chant classique turc. Certains textes remontent jusqu’au XIIIe siècle, issus du patrimoine de la poésie ottomane, d’autres, dus à Senem Diyici, témoignent de son amour pour Nazim Hikmet, poète contemporain qui a ajouté un contenu politique à cette manière de parler simplement des choses du quotidien. Ce que la musique, en équilibre entre la tradition, l’improvisation et la composition, vient souligner avec naturel, sans effets faciles, au plus juste.  » LE MONDE

     » Des thèmes traditionnels passés au crible d’un jazz de chambre nuancé, des interventions vocales en demi teinte, des phrases contrapuntiques plutôt évocatrices, une énergie féconde /…/  » JAZZMAN

     » Fidèle aux traditions turques qu’elle réinvente depuis Takalar (1989), la chanteuse turque Senem Diyici n’a cessé de reconfigurer son univers en partenariat avec les musiciens dont elle s’entourait /…/ » JAZZ MAGAZINE

     » Senem Diyici se régale à nous chanter cette joie de vivre, ces douleurs ressenties au plus profond de soi, les peines d’amour et les passions déchirantes.  » JAZZ HOT

     » Senem Diyici, partagée entre ses racines turques et les musiques qui traversent sa vie : le jazz, les mélodies populaires, l’improvisation.  » CULTURE JAZZ

     » /…/ la confrontation entre la voix travaillée et spontanée à la fois de Senem Diyici et le langage du jazz moderne nourri aux sources les plus vives de la création contemporaine est tout bonnement unique. »  TRAD MAGAZINE

     » Son pouvoir d’émotion, Senem Diyici le tient non seulement de sa personnalité mais aussi de sa culture, de la musique classique ottomane et du phénoménal répertoire populaire qu’elle connaît par cœur.  » LE CHANTIER, Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles & des musiques du monde

    « Senem Diyici, l’une des voix les plus originales de Turquie » CAZKOLIK 

    « Nara, le dialogue d’une femme avec elle-même » GAZETE KADIKÖY

    « Senem Diyici, l’une des grandes représentantes du jazz alternatif et des musiques du monde, qui a vécu en France de nombreuses années et a mêlé la musique turque au jazz avec son style personnel unique, présente son album « Nara » après une interruption de dix ans. » YENİ ŞAFAK

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