MICHEL BENITA

CONTREBASSISTE, LEADER - JAZZ MODERNE, FOLK

www.michelbenita.com

À l’aube de la soixantaine, qui s’annonce rayonnante, Michel Benita a bien-sûr à son actif un parcours exemplaire. Ses collaborations au long cours avec Marc Ducret, François Jeanneau, Aldo Romano, NGuyên Lê et Peter Erskine, Andy Sheppard, comptent toutes au rang des belles réussites du jazz européen ces vingt dernières années. Récemment c’est aux côtés de Vincent Peirani qu’on a pu se régaler de son phrasé félin aux accents folks.

Son parcours discographique en tant que leader ne date pas non plus d’hier puisqu’on se souvient d’albums notoires sur Label Bleu, enregistrés avec Rita Martoculli et Dewey Redman…

C’est dorénavant la prestigieuse maison discographique ECM qui accueille ses projets. Après l’album « River Silver » de son groupe Ethics,
unaniment salué à sa sortie en 2016, Michel Benita a présenté à l’automne 2020 l’album « Looking at Sounds » avec un nouveau quartet composé de Jozef Dumoulin, Philippe Garcia et Matthieu Michel.

Il mène également des collaborations intimistes au long cours avec le guitariste Manu Codjia (Ramblin’), la joueuse de koto Mieko Miyazaki, et plus récemment avec la jeune harpiste et chanteuse Laura Perrudin.

PROCHAINS CONCERTS

    LES PROJETS

    NEW QUARTET

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    Dans la lignée esthétique de « Ethics » Michel benita a créé en 2018 son nouveau quartet, qui donnera lieu à un nouvel album sur le label ECM en 2019.

    Michel Benita contrebasse & laptop, Philippe Garcia batterie, électronique,
    Jozef Dumoulin piano, fender-rhodes, Matthieu Michel bugle.

    DUOS avec Manu Codjia et Mieko Miyazaki

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    Ce projet baptisé Ramblin – mot qui évoque l’errance, le vagabondage – est né d’improvisations atmosphériques que Manu (Codjia) et moi avons développées lors de notre aventure commune au sein du Ladyland d’Erik Truffaz » explique Michel Benita. Ramblin s’apparente à un road movie à travers les grands espaces américains, où les deux musiciens brouillent les frontières musicales entre jazz et folk américaine. Des légendaires Farewell Angelina (rendue célèbre par Joan Baez) de Bob Dylan, Round & Round de Neil Young en passant par Linda Rondstat jusqu’à Alison Krauss et Gillian Welch, considérées comme deux des voix les plus originales du bluegrass d’aujourd’hui, les réinterprétations faites par Michel Benita et Manu Codjia sont un hommage à la culture folk.

    Le mot de la fin revient à Thelonious Monk, qui répondit par ces mots au jeune Bob Dylan venu à ses débuts lui témoigner son respect et se présenter comme musicien de folk : « You know… we all play folk music ».

    Michel Benita contrebasse, laptop, Manu Codjia guitare électrique.

     

    En duo avec l’extraordinaire joueuse de koto Mieko Miyazai, Michel Benita explore tout en délicatesse les liens possibles entre jazz et sonorités orientales, que le koto japonais symbolise sans doute plus que tout autre instrument.

    Michel Benita contrebasse, laptop,  Mieko Miyazaki koto.

    TRIO Michel Benita – Laura Perrudin – Michele Rabbia

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    Michel Benita à la contrebasse et Michele Rabbia aux percussions partent à la rencontrent de l’univers de la jeune harpiste et chanteuse Laura Perrudin adaptant ses chansons ou l’invitant sur leurs compositions et improvisations.

    Laura Perrudin chant, harpe acoustique, Michel Benita contrebasse, électronique, Michele Rabbia batterie, percussions, électronique.

    LA PRESSE EN PARLE !

    « Pour son premier album ECM en leader, Michel Benita réactive son quintette Ethics, réponse pleine de douceur et d’harmonie aux grands enjeux esthétique, pétiques et politiques de notre post-modernité mondialisée. » CHOC JAZZ MAGAZINE

    « Nous y voilà : Ethics. Les musiciens se mettent eux aussi à la morale. Bientôt un Comité d’éthique pour les jazzmen, comme pour les médecins, les journalistes ? Les rockeurs, espérons-le, seront les derniers à s’y résoudre. Rockeur, Michel Benita ne l’est pas tout à fait, bien que sa culture soit triple, jazz, rock et, surtout, world. Côté jazz, sa participation au quartet Palatino reste mémorable entre toutes. Côté jazz-rock, il a été le bassiste d’Erik Truffaz, chez qui il jouait avec le batteur Philippe Garcia, qu’on retrouve dans ce disque, avec un autre trompettiste romand, sans doute le meilleur que la Suisse ait produit : Mathieu Michel, à comparer plutôt à Roger Federer qu’à une Rolex, pour l’audace et la technique, puisque s’y ajoute une vraie sensibilité. Se joignent à eux une chanteuse japonaise qui joue aussi du koto, Mieko Miyazaki, et un guitariste norvégien fort connu, Eivind Aarset, qu’on a entendu avec Nils Petter Molvær et Bugge Wesseltoft. Des noms qui dessinent des paysages rêveurs et généreusement électroniques derrière cette éthique fondée, écoutez bien, par le Miles Davis de Bitches Brew et par l’irrésistible vertu de George Harrison, le plus planant des Beatles. A la contrebasse comme aux programmations, Michel Benita révèle, avec Green Power (de Harrison) comme dans ses propres compos, la nature de son éthique musicale : une écologie politique mondiale, sans dogmatisme, respectant les énergies positives de chacun. On rend les armes. » TÉLÉRAMA

    « La dernière fois, on s’était fait un trip jazz-folk east coast/west coast avec « Ramblin » (2009). Revoilà Benita, contrebassiste sans frontières ni œillères, qui prolonge son magical mystery tour dans quelque terre de folklore imaginaire. Strict amateur de jazz ou naturellement attiré par tous les chants du possible, l’auditeur aura l’impression de larguer les amarres en écoutant « Ethics ». Autour de la contrebasse, point d’ancrage boisé alliant force du chêne et souplesse du roseau, les quatre accompagnateurs apportent chacun leur pierre à l’édifice (é)mouvant. A la trompette (ou au bugle), Matthieu Michel enchante chaque mélodie, ses improvisations sont habitées – tant de suiveurs aligneraient les clichés post-Miles en rêvant d’être Jon Hassell ou Arve Henriksen… Mieko Miyazaki, voix et koto aidant, ajoute une touche extrême-orientale. Mais pas seulement. Elle fait preuve d’un extrême raffinement mélodique (en témoigne son entente avec Matthieu Michel) et d’une extrême sensibilité « conversatoire » (les contrastes kodo/guitare fond plaisir à entendre). Eivind Aarset, comme de coutume, se révèle guitariste-coloriste hors pair : sa palette est large, il peut faire gronder l’orage électrique, ou tomber une pluie de notes rêveuses. Quant à Philippe Garcia, la justesse et la sobriété de son jeu sont l’élégance percussive incarnée. Mais ce qu’on aime peut-être par-dessus, c’est le soin apporté à la mise en sons : tout en nous procurant les plaisirs intenses d’un disque de jazz, ce cd n’a rien à envier aux « prods » des meilleurs albums de rock modernes. » JAZZ MAGAZINE

    RÉFÉRENCES

    New Morning – Rendez-vous de l’Erdre – Jazz sous les Pommiers (Coutances) – D’Jazz Nevers

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